Depuis que j'ai déménagé, j'ai un peu arrêté cette bonne résolution qu'est le dessin du jour... ou au moins un dessin par jour.
Il y a des tas de manière de la mettre en pratique mais l'intérêt principal c'est de garder la main et l'oeil voire de les améliorer... sans oublier de s'amuser !
On peut faire un croquis (d'après nature de préférence) par jour et croquer ce qui nous entoure. J'ai déjà fait et c'est amusant. Parfois on manque d'idée mais même chez soi il y a beaucoup de sujets à dessiner. Ce que j'aime bien avec ce principe c'est que l'on peut partir en véritable expédition dans sa propre salle de bain, cuisine etc. Cela permet de porter un autre regard sur le quotidien, les objets qui nous entourent et que l'on fini par ne plus remarquer. Un petit coup de projecteur et ils prennent vie et relief. On peut tester des médiums, revoir les bases etc. Bref c'est intéressant.
On peut aussi faire du non figuratif et du spontané et revenir aux bases les plus brutes : un traceur et du papier. Exprimer une idée ou une émotion. C'est très libérateur, revitalisant et là on travaille
le trait, la marque, la trace etc. Très intéressant pour se recentrer et explorer les possibilités d'un outil.
Il y a aussi le fameux dessin du jour qui illustre ou s'inspire de l'actualité. Je n'ai guère essayé, mais il existe des maîtres du genre.
On peut également, et celui-là je l'aime beaucoup, faire un dessin d'imagination par jour. On s’assoit devant sa feuille... et on attend. On ferme les yeux si nécessaire. On attend le temps qu'il faut, quelques secondes, plusieurs minutes... rarement quelques heures ou alors il faut vraiment être aveugle et sourd ce jour-là. Mais qu'attend-t'on me direz-vous pour saisir le pinceau ou le crayon et faire son dessin du jour ?
Chuuut on travaille l'inspiration. On attend que l'image, ou l'idée-image surgisse en nous. Quand elle vient on l'accepte telle qu'elle est et on la retranscrit sur le papier. Si elle évolue en cours de dessin, on peut éventuellement prendre en compte ces ajustements quand ils sont intéressants. J'aime beaucoup cet exercice car il donne quelque chose de très personnel et sensible. De plus, il permet aussi de voir dans l'exécution ce qui a été bien intégré côté technique de ce qui est encore à travailler.
Parfois c'est très basique et parfois plus poétique ou amusant. Mais je trouve que cela nous reconnecte un peu à nous même et à une certaine fraîcheur. Peut-être parce que cela se fait sans jugement ou peut-être bien parce que c'est un instantané, un fragment de pensée. Si c'était plus long et construit on deviendrait plus rigide et on perdrait cette spontanéité qui est, à mon sens, intéressante et importante à cultiver.
Je crois que c'est Edison qui disait quelque chose du genre "le génie c'est 10% d'inspiration et 90% de transpiration". Alors voilà à celles et ceux qui croient que c'est comme les grenouilles, que cela ne peut que tomber du ciel et qu'il faut attendre un alignement exceptionnel des astres... Edison nous rappelle que c'est totalement faux et moi j'espère avoir démontré un tout petit peu que oui ça peut se travailler et se favoriser.
Je remercie la personne de Signus (elle se reconnaîtra) qui m'a donné l'idée de cet article. Elle parlait de la possibilité d'utiliser l’auto hypnose pour lever des blocages éventuels à la créativité. Oui cela peut-être une bonne idée, la sophrologie aussi et bien d'autres choses encore. Je ne rentre pas, volontairement dans le détail, ça serait trop long. De toute façon tout ce qui aide et qui fonctionne est à utiliser à condition que ce soit légal et non nuisible pour sa santé. On a fait suffisamment de progrès en neurosciences pour pouvoir éviter ça.
Je terminerais en disant que bien sûr tous ces dessins sont perfectibles mais justement l'idée c'est justement, au moins pour une fois de laisser ses jugements et le censeur intérieur ou ce que certains appellent "radio critique" de côté. Wouaaaaaaaaaaw que ça fait du bien et en plus cela ouvre un espace et des perspectives nouvelles. Alors on aurait tort de s'en priver. Essayer, vous verrez.
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mercredi 8 août 2012
lundi 6 août 2012
Carnet qui voyage bis
Encore un bis...
Je voulais reparler de cette expérience, plus rapidement cette fois-ci. Comme pour toutes les bonnes choses et les bonnes idées, on en redemande !
J'ai donc participé à un second carnet qui lui aussi a bien voyagé. Je rappelle l'idée : chaque participant utilise une double page du carnet pour faire un dessin, accompagné d'un texte, sur sa région.
J'habite Midi Pyrénées et c'est une très belle et très vaste région. Il y a énormément de choses à voir... et à savourer. A dessiner aussi forcément.
Cette fois-ci je voulais évoquer la ville où je suis née et où j'ai grandi : Albi. Une ville rose, à l'instar de Toulouse... mais à mon avis bien plus belle. Je voulais que mon dessin parle à la fois de Toulouse-Lautrec (c'est aussi sa ville de naissance et elle abrite un superbe musée qui lui est dédié) et de la cathédrale. Il a fallu 100 ans pour la construire. C'est une cathédrale atypique car fortifiée avec un patrimoine exceptionnel côté sculpture et peinture. Un véritable joyaux. S'y trouve aussi le plus grand orgue d'Europe. Toujours en fonctionnement.
Je pense que ces deux éléments ont beaucoup influencé mon attirance pour l'art, surtout l'architecture et la peinture. Je suis tombée dedans quand j'étais petite et en plus mon père était peintre en bâtiment et était capable de réaliser un travail relativement fin qui faisait sa spécificité.
Comme toujours dans ce genre de dessins, il me faut du temps pour laisser émerger l'idée. Beaucoup moins, en comparaison, pour la réaliser.
Ainsi, j'ai décidé de dessiner Toulouse Lautrec en train de peindre la cathédrale vue de l'extérieur. Le choix fut difficile car elle est tellement somptueuse à l'intérieur que j'aurais beaucoup aimé en faire un ou plusieurs dessins. Mais j'étais pressée par le temps et j'ai accepté cette contingence. Après tout cela faisait parti du challenge aussi.
J'ai décidé également d'utiliser deux médiums différents pour contraster ces deux éléments. L'encre pour le cadre et le peintre, le crayon de couleur pour la cathédrale et son environnement. Je trouvais intéressant ce contraste noir & blanc / couleur. Le feutre noir évoquant le passé, et le crayon de couleur, plus subtil, est un matériaux que je relie à l'enfance.
J'aime bien ce dessin en tout cas.
Je voulais reparler de cette expérience, plus rapidement cette fois-ci. Comme pour toutes les bonnes choses et les bonnes idées, on en redemande !
J'ai donc participé à un second carnet qui lui aussi a bien voyagé. Je rappelle l'idée : chaque participant utilise une double page du carnet pour faire un dessin, accompagné d'un texte, sur sa région.
J'habite Midi Pyrénées et c'est une très belle et très vaste région. Il y a énormément de choses à voir... et à savourer. A dessiner aussi forcément.
Cette fois-ci je voulais évoquer la ville où je suis née et où j'ai grandi : Albi. Une ville rose, à l'instar de Toulouse... mais à mon avis bien plus belle. Je voulais que mon dessin parle à la fois de Toulouse-Lautrec (c'est aussi sa ville de naissance et elle abrite un superbe musée qui lui est dédié) et de la cathédrale. Il a fallu 100 ans pour la construire. C'est une cathédrale atypique car fortifiée avec un patrimoine exceptionnel côté sculpture et peinture. Un véritable joyaux. S'y trouve aussi le plus grand orgue d'Europe. Toujours en fonctionnement.
Je pense que ces deux éléments ont beaucoup influencé mon attirance pour l'art, surtout l'architecture et la peinture. Je suis tombée dedans quand j'étais petite et en plus mon père était peintre en bâtiment et était capable de réaliser un travail relativement fin qui faisait sa spécificité.
Comme toujours dans ce genre de dessins, il me faut du temps pour laisser émerger l'idée. Beaucoup moins, en comparaison, pour la réaliser.
Ainsi, j'ai décidé de dessiner Toulouse Lautrec en train de peindre la cathédrale vue de l'extérieur. Le choix fut difficile car elle est tellement somptueuse à l'intérieur que j'aurais beaucoup aimé en faire un ou plusieurs dessins. Mais j'étais pressée par le temps et j'ai accepté cette contingence. Après tout cela faisait parti du challenge aussi.
J'ai décidé également d'utiliser deux médiums différents pour contraster ces deux éléments. L'encre pour le cadre et le peintre, le crayon de couleur pour la cathédrale et son environnement. Je trouvais intéressant ce contraste noir & blanc / couleur. Le feutre noir évoquant le passé, et le crayon de couleur, plus subtil, est un matériaux que je relie à l'enfance.
J'aime bien ce dessin en tout cas.
jeudi 5 juillet 2012
déménagement bis
Et un déménagement plus loin... me revoici. Mais c'est quand les vacances ?!!
Ah oui dans une semaine : je pars une semaine en stage de peinture à l'huile façon maîtres Flamands à Bruxelles. Tout un programme !
Je viens de déménager, encore quelques cartons restent à déballer et la déco à faire.
J'ai enfin un vrai atelier ! Enfin un demi-atelier. L'autre moitié de la pièce étant consacrée au bureau.
Je pensais que ça serait tout simple d'installer son atelier... eh bien non ! des aménagements et des questions à régler encore et encore.
L'atelier est côté nord, c'est mieux pour bénéficier d'une bonne luminosité sans soleil parasite. Surtout que je me mets (ou remets) à la peinture à l'huile et c'est indispensable si on ne veut un regard neutre sur les couleurs.
Je vais donc aménager un coin peinture, proche de la fenêtre pour une bonne luminosité. Et un coin dessin.
La pièce est quand même petite avec un placard à panneaux coulissants du côté opposé à la fenêtre.
J'hésite entre plusieurs solutions pour le dessin... je vais donc les tester et choisir ce qui convient le mieux.
Je pensais essayer de mettre les feuilles au mur pour dessiner. Certains pros font ainsi pour libérer le geste. Mais je ne voudrais pas abîmer le mur, il ne m'a rien fait après tout ! Alors je vais déjà tester d'accrocher mes feuilles sur les panneaux coulissants du placard. Comme il y en a 4, je pourrai ainsi avoir 4 dessins en cours et les faire bouger selon mes besoin et la lumière. Même si je risque de me faire de l'ombre puisque je serais dos à la fenêtre et qu'il me faudra glisser des feuilles dessous pour protéger mont travail du "grain" sur la porte du placard.
J'ai un chevalet pliant de campagne que je vais aussi réserver au dessin si la solution placard ne me satisfait pas.
Reste à voir si j'ai besoin d'une table pour travailler certains médiums comme le crayon de couleur par exemple qui ont besoin d'être plus à plat. Mais je ne compte pas m'y remettre tout de suite donc j'ai du temps pour cela.
Il me faut encore trouver un peu de mobilier pour pouvoir poser mon matériel et l'avoir accessible même si j'ai ma caisse à outil dessin ça ne suffira probablement pas.
Voilà voilà où j'en suis dans mon évolution. J'ai l'impression d'avoir gravi une marche et je reste encore toute émue d'avoir mon espace pour travailler ! wouaaaaaaaw que ça va faire du bien !
Allez pour conclure deux croquis faits durant le déménagement.
Ah oui dans une semaine : je pars une semaine en stage de peinture à l'huile façon maîtres Flamands à Bruxelles. Tout un programme !
Je viens de déménager, encore quelques cartons restent à déballer et la déco à faire.
J'ai enfin un vrai atelier ! Enfin un demi-atelier. L'autre moitié de la pièce étant consacrée au bureau.
Je pensais que ça serait tout simple d'installer son atelier... eh bien non ! des aménagements et des questions à régler encore et encore.
L'atelier est côté nord, c'est mieux pour bénéficier d'une bonne luminosité sans soleil parasite. Surtout que je me mets (ou remets) à la peinture à l'huile et c'est indispensable si on ne veut un regard neutre sur les couleurs.
Je vais donc aménager un coin peinture, proche de la fenêtre pour une bonne luminosité. Et un coin dessin.
La pièce est quand même petite avec un placard à panneaux coulissants du côté opposé à la fenêtre.
J'hésite entre plusieurs solutions pour le dessin... je vais donc les tester et choisir ce qui convient le mieux.
Je pensais essayer de mettre les feuilles au mur pour dessiner. Certains pros font ainsi pour libérer le geste. Mais je ne voudrais pas abîmer le mur, il ne m'a rien fait après tout ! Alors je vais déjà tester d'accrocher mes feuilles sur les panneaux coulissants du placard. Comme il y en a 4, je pourrai ainsi avoir 4 dessins en cours et les faire bouger selon mes besoin et la lumière. Même si je risque de me faire de l'ombre puisque je serais dos à la fenêtre et qu'il me faudra glisser des feuilles dessous pour protéger mont travail du "grain" sur la porte du placard.
J'ai un chevalet pliant de campagne que je vais aussi réserver au dessin si la solution placard ne me satisfait pas.
Reste à voir si j'ai besoin d'une table pour travailler certains médiums comme le crayon de couleur par exemple qui ont besoin d'être plus à plat. Mais je ne compte pas m'y remettre tout de suite donc j'ai du temps pour cela.
Il me faut encore trouver un peu de mobilier pour pouvoir poser mon matériel et l'avoir accessible même si j'ai ma caisse à outil dessin ça ne suffira probablement pas.
Voilà voilà où j'en suis dans mon évolution. J'ai l'impression d'avoir gravi une marche et je reste encore toute émue d'avoir mon espace pour travailler ! wouaaaaaaaw que ça va faire du bien !
Allez pour conclure deux croquis faits durant le déménagement.
mercredi 30 mai 2012
Pannes sèches, traversées du désert
Comme d'habitude, silence ne veut pas dire inactivité.
Je n'ai pas encore parlé d'un bouquin et d'un auteur que j'aime beaucoup, pas dans le domaine du dessin proprement dit mais de la créativité : Julia Cameron.
Elle s'est posé beaucoup de question et a fait un travail remarquable sur la créativité. Elle a débloqué probablement des centaines d'artistes en herbe grâce à ses ateliers... à commencer par elle-même bien sûr.
Pour tous ceux qui vivent des pannes sèches d'inspiration, des traversées du désert un peu trop récurrentes... bref pour toutes celles et ceux qui se sentent bloqués je recommande vraiment de remonter ses manches et d'effectuer le voyage qu'elle propose avec ce livre :
Je suis en train de terminer le cycle de 12 semaines proposé dans ce livre. C'est la seconde fois que je le fais (à 2 ans d'intervalle). Il est si riche que l'on peut faire ce travail plusieurs fois. C'est un merveilleux outil pour se retrouver et débloquer sa créativité ou mieux la reconquérir. Peu importe que l'on soit peintre, cinéaste, auteur, musicien, cuisinier, pdg ou femme de ménage tous peuvent se retrouver dans ce livre pour apprendre à se déloquer et soigner son enfant intérieur, remplir le puits, museler le censeur en nous etc. Peu importe également que l'on veuille juste faire face à la vie avec plus de créativité, ou que l'on veuille être un artiste amateur, professionnel ou qu'on le soit déjà. Ce livre peut vraiment s'adresser à tous.
Le voyage n'est pas de tout repos, au contraire, il va nous chercher dans nos croyances erronées, nos expériences difficiles, nos doutes, nos imprécisions, nos mauvaises habitudes etc. C'est un bon compagnon pour traverser tout cela et digérer.
Je trouve que j'ai pu aller beaucoup plus loin la seconde fois. Certaines choses ont été acquises et d'autres ont eu besoin d'être retravaillées. Des surprises aussi car certains exercices ont mis au jour des choses très différentes de la première fois... signe d'une avancée. Cela m'a regonflée à bloc même si je sais bien que la créativité et la création est un processus fragile dont il faut prendre soin chaque jour, comme on le ferai d'un enfant, d'une fleur etc. Les traversées du désert sont des étapes incontournables mais maintenant je sais ce qu'elles signifient et quoi faire.
Ce travail on peut le faire seul, comme moi la première fois... ou en groupe. Je recommande plutôt la seconde solution si on se sent assez solide et si on trouve des participants assez sérieux qui respectent certaines règles comme la confidentialité, la régularité, l'écoute sans jugement. La seconde fois j'ai tenté de monter un groupe car je sentais que c'est cette puissante dynamique dont j'avais besoin. Ca a été assez difficile de croiser les emplois du temps, gérer les absences etc. Au final nous avons laissé tombé les moins motivés et nous nous sommes retrouvés à deux. Le binôme c'est un bon début au final car il y a tant à partager qu'un groupe plus nombreux prend plus de temps au risque de se retrouver vraiment frustré. Bref c'est plus difficile à gérer.
En tout cas le travail en groupe est beaucoup plus profitable, c'est un puissant moteur et un soutien qui ne l'est pas moins. Cela permet aussi de se créer une petite communauté artistique et c'est important.
Nous avons créé des outils personnels en plus de cette méthode, adaptés aux dessinateurs. Et je les trouve formidables quand je vois les résultats. J'en parlerai peut-être plus tard. Il me faut encore attendre de les avoir suffisamment explorés.
Le résultat c'est que non seulement j'ai débloqué ma créativité, que je me sens plus joyeuse et plus forte mais que j'arrive d'avantage à envisager et me préparer à devenir pro en dessin. J'ai créé aussi un coin atelier qui va se transformer très bientôt en véritable atelier dans mon futur nouveau logement. Les cartons ont déjà commencé à envahir le salon... bientôt le départ. Bref je donne une vrai place à la création. C'est parfois intimidant mais bon assez magique aussi !
Si vous avez vous aussi envie de faire ce parcours ou l'avez commencé et vous sentez perdu(e)... Si vous avez des questions. Vous pouvez me les poser j'essaierai d'y répondre.
Je n'ai pas encore parlé d'un bouquin et d'un auteur que j'aime beaucoup, pas dans le domaine du dessin proprement dit mais de la créativité : Julia Cameron.
Elle s'est posé beaucoup de question et a fait un travail remarquable sur la créativité. Elle a débloqué probablement des centaines d'artistes en herbe grâce à ses ateliers... à commencer par elle-même bien sûr.
Pour tous ceux qui vivent des pannes sèches d'inspiration, des traversées du désert un peu trop récurrentes... bref pour toutes celles et ceux qui se sentent bloqués je recommande vraiment de remonter ses manches et d'effectuer le voyage qu'elle propose avec ce livre :
Je suis en train de terminer le cycle de 12 semaines proposé dans ce livre. C'est la seconde fois que je le fais (à 2 ans d'intervalle). Il est si riche que l'on peut faire ce travail plusieurs fois. C'est un merveilleux outil pour se retrouver et débloquer sa créativité ou mieux la reconquérir. Peu importe que l'on soit peintre, cinéaste, auteur, musicien, cuisinier, pdg ou femme de ménage tous peuvent se retrouver dans ce livre pour apprendre à se déloquer et soigner son enfant intérieur, remplir le puits, museler le censeur en nous etc. Peu importe également que l'on veuille juste faire face à la vie avec plus de créativité, ou que l'on veuille être un artiste amateur, professionnel ou qu'on le soit déjà. Ce livre peut vraiment s'adresser à tous.
Le voyage n'est pas de tout repos, au contraire, il va nous chercher dans nos croyances erronées, nos expériences difficiles, nos doutes, nos imprécisions, nos mauvaises habitudes etc. C'est un bon compagnon pour traverser tout cela et digérer.
Je trouve que j'ai pu aller beaucoup plus loin la seconde fois. Certaines choses ont été acquises et d'autres ont eu besoin d'être retravaillées. Des surprises aussi car certains exercices ont mis au jour des choses très différentes de la première fois... signe d'une avancée. Cela m'a regonflée à bloc même si je sais bien que la créativité et la création est un processus fragile dont il faut prendre soin chaque jour, comme on le ferai d'un enfant, d'une fleur etc. Les traversées du désert sont des étapes incontournables mais maintenant je sais ce qu'elles signifient et quoi faire.
Ce travail on peut le faire seul, comme moi la première fois... ou en groupe. Je recommande plutôt la seconde solution si on se sent assez solide et si on trouve des participants assez sérieux qui respectent certaines règles comme la confidentialité, la régularité, l'écoute sans jugement. La seconde fois j'ai tenté de monter un groupe car je sentais que c'est cette puissante dynamique dont j'avais besoin. Ca a été assez difficile de croiser les emplois du temps, gérer les absences etc. Au final nous avons laissé tombé les moins motivés et nous nous sommes retrouvés à deux. Le binôme c'est un bon début au final car il y a tant à partager qu'un groupe plus nombreux prend plus de temps au risque de se retrouver vraiment frustré. Bref c'est plus difficile à gérer.
En tout cas le travail en groupe est beaucoup plus profitable, c'est un puissant moteur et un soutien qui ne l'est pas moins. Cela permet aussi de se créer une petite communauté artistique et c'est important.
Nous avons créé des outils personnels en plus de cette méthode, adaptés aux dessinateurs. Et je les trouve formidables quand je vois les résultats. J'en parlerai peut-être plus tard. Il me faut encore attendre de les avoir suffisamment explorés.
Le résultat c'est que non seulement j'ai débloqué ma créativité, que je me sens plus joyeuse et plus forte mais que j'arrive d'avantage à envisager et me préparer à devenir pro en dessin. J'ai créé aussi un coin atelier qui va se transformer très bientôt en véritable atelier dans mon futur nouveau logement. Les cartons ont déjà commencé à envahir le salon... bientôt le départ. Bref je donne une vrai place à la création. C'est parfois intimidant mais bon assez magique aussi !
Si vous avez vous aussi envie de faire ce parcours ou l'avez commencé et vous sentez perdu(e)... Si vous avez des questions. Vous pouvez me les poser j'essaierai d'y répondre.
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