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vendredi 18 décembre 2015

Dessiner d'après l'antique : la Vénus de Martres Tolosane

Il y a quelques temps je vous parlais dans un article de la la formation que suivaient les artistes autrefois.

 J'y indiquais qu'une partie de la première année, les étudiants se consacraient à l'étude de moulages de plâtre. Une partie de ces derniers étaient puisés dans la statuaire grecque et romaine. Ainsi la plupart des artistes en devenir apprenaient à dessiner d'après l'antique.

Aujourd'hui très peu d'enseignements ont gardé cette pratique. Et même si, chose rare, l'école municipale de Montauban existe toujours depuis le 19e siècle et conserve encore dans ses locaux de superbes plâtres... Ils dorment sagement et ne sont que rarement étudiés par les élèves.

De nos jours il n'est pas aisé de vouloir reprendre cette pratique, pour plusieurs raisons :
  • il est beaucoup plus difficile qu'autrefois de trouver des plâtres, d'autant plus si on recherche des modèles de qualité
  • les plâtres sont lourds et prennent de la place, difficile de stocker plusieurs modèles chez soi. Dans le cas d'une association cela signifie qu'elle a à sa disposition un lieu ou zone de stockage ce qui n'est pas toujours le cas.
  • les bons plâtres sont relativement onéreux et ce n'est donc pas à la portée de toutes les bourses d'autant plus qu'il faut qu'ils soient suffisamment grands. Oubliez la tête de 20 cm de haut, certes beaucoup moins chère mais vraiment trop petite pour apprendre à dessiner d'après nature.
Malgré tous ces obstacles, je viens néanmoins d'acquérir, via mon association Unihart, une réplique de la belle Vénus de Martres Tolosane que j'avais repérée dans la boutique du Musée Saint-Raymond. Elle n'est pas en plâtre mais en pierre reconstituée ce qui est relativement plus lourd. Inutile de dire que je ne vais pas la déplacer tous les jours. Cela fera néanmoins un très bel outil d'étude, d'abord pour moi puis ensuite pour mes élèves.

Pour le plaisir... la voici :




Si vous avez les moyens de vous offrir des plâtres ou des reconstitutions de statuaire antique pensez, comme moi, à contacter un musée d'art Antique surtout s'il n'est pas trop loin de chez vous... sinon vous pouvez aussi en commander voire en louer sur ces trois sites assez peu connus et confidentiels :

Felicecalchi

Lorenzi

Designtoscano


Sinon quelques suggestions :

Si un musée d'art antique est proche de chez vous, allez tout simplement y dessiner, à mon avis le marbre convient aussi ! Voici par exemple l'une des nombreuses têtes se trouvant au musée Saint-Raymond à Toulouse :



Un site de modélisation 3D de certaines œuvres célèbres : http://www.digitalsculpture.org/augustus/index.html

Vous pouvez toujours rechercher des images sur internet de la période grecque ou romaine et des modèles connus tels que le Laocoon, le torse du belvédère, etc.

Même si dessiner d'après nature reste à privilégier autant que possible parce que les difficultés (et donc les choses à apprendre) sont plus nombreuses. 


lundi 22 juin 2015

Daily painting numérique

Je suis partie pour un sympathique week-end en Charentes maritimes et j'en ai profité pour tester le daily painting façon tablette.  Pour cela je me suis munie d'un stylet et de la version gratuite de Sketchbook. Je ne pouvais pas emporter tout le matériel de peinture, ni même un carnet avec de l'aquarelle et je me suis dit que c'était donc une bonne occasion de tester.

Premier dessin fait durant la route, rassurez-vous ce n'est pas moi qui conduisait.


 Second dessin sur la plage à marée basse. Là ça s'est sérieusement corsé : j'ai trouvé difficile de faire un travail fin avec le stylet qui fait 0,5 mm de diamètre environ. De plus j'ai dû placer ma tablette dans mon sac car je ne voyais plus rien sur l'écran tant la luminosité ambiante était trop forte. Mais au moins l'ambiance générale y est.



 Autre essai, cette fois-ci le soir d'après mémoire. Je trouve cet outil assez intéressant pour prendre en note l'organisation générale des masses et des couleurs du paysage.


 Dernier essai devant l'église d'Echillais, là la précision est vraiment insuffisante et c'était très difficile de faire quelque chose d'un peu plus construit.


 Conclusion : intéressant pour des études synthétiques. A oublier pour des croquis de détails ou de sujets en nécessitant d'avantage : objets, humains, animaux etc. Je vais quand même essayer de voir ce qui peut-être fait pour améliorer ce point bloquant.


vendredi 4 avril 2014

Made in Japan : bilan de l'utilisation du bic pour le croquis

J'espère que vous avez apprécié comme moi ce petit défi que je me suis lancée. Et je suis très contente de voir que j'ai même pu faire et envoyer plus d'un croquis par jour.

Petit bilan de l'opération pour moi : 

J'ai beaucoup appris grâce à ce petit travail. J'espère vous avoir surpris avec le choix et surtout le rendu du bic. Médium intéressant à explorer mais très casse g... puisqu'on ne peut pas gommer les erreurs. J'ai tenté et joué de la couleur, c'était intéressant.

Il faut avoir l'oeil et la main juste tout de suite autant dire qu'on se prend de bonnes baffes sur nos insuffisances régulièrement... mais ça n'est pas grave l'humilité faisait partie du voyage et était tout autour de moi.

Le format A6 est super pratique car il rentre facilement dans un sac. Bref on dégaine et range son carnet, son matériel très vite. Par contre je pensais plus facile d'utiliser des doubles pages, que nenni. Et le format reste quand même petit ce qui rend la gestuelle plus étriquée, bref c'est inconfortable.




Pour en finir sur le matériel, j'ai utilisé un bic à plusieurs couleurs. C'est très pratique si on veut jouer de la couleur car on a un seul crayon sur soi au lieu de plusieurs. C'est donc très vite sorti et rangé. Enfin on n'a pas besoin d'espace pour poser le matériel puisqu'il est vraiment réduit au minimum.

J'ai appris deux leçons très intéressantes dans cette aventure :

1 - prendre les bonnes informations pour pouvoir finir son dessin plus tard (une bonne partie a été terminée dans le bus ou le métro) sans le modèle sous les yeux. Chose que je ne savais pas faire avant.

2- certaines conditions lumineuses sont vraiment piégeuses notamment les lumières artificielles. Il vaut mieux alors finir son dessin de tête pour les ombrages.

J'ajoute aussi que l'avantage du bic c'est de rarement tomber en panne d'encre. Mais il vaut mieux soit partir avec un neuf, soit vérifier qu'il en reste assez pour éviter les mauvaises surprises. Une dernière chose : je me suis rendue compte que les couleurs ne sont pas toujours égales d'un paquet à l'autre. Par exemple j'avais un très beau bleu et il était beaucoup plus éteint dans le paquet suivant. Idem pour un rouge. Bref dorénavant je les achèterai à l'unité mais en plus je les essaierai avant !

Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'en faire autant ;-)

mercredi 19 mars 2014

Début d'aventure pour un carnet de croquis

Vendredi 21 mars 2014 va commencer pour moi une grande aventure ! Et ce jusqu'à la fin du mois. J'ai décidé de la transformer en sketchcrawl prolongé et d'en faire un petit journal graphique... que je vais partager avec vous ici même !

Je vais donc essayer de poster au moins un croquis par jour, peut-être plus. Tout cela fonction des conditions. Je ne pourrai commencer à poster qu'à partir de samedi ou dimanche. Avec probablement aucun commentaires mais vous n'hésitez pas à en faire !

Je n'en dit pas plus ainsi vous aurez la surprise de la découverte. J'aime bien les surprises.

Voici le petit carnet sur lequel je vais croquer :


Il est au format A6, c'est petit... mais le but du jeu est de pouvoir emporter le matériel partout et de rester léger et de pouvoir le sortir facilement. J'ai choisi le médium en conséquence également mais ça vous le découvrirez par vous-même.

J'ai choisi ce carnet car à l'intérieur les pages sont regroupées en différentes "liasses". Ainsi cela permet de faire facilement des dessins en double page à plat, ce qui n'est pas le cas pour pas mal d'autres carnets. Au bout du compte je peux ainsi transformer mon A6 en A5 et faire des dessins plus grands.

mardi 30 avril 2013

Sanguine à l'estompe

Maintenant que je maîtrise mieux la technique de la sanguine sur papier mi-teinte et le crayon blanc...

j'ai voulu explorer une autre façon de l'utiliser. La technique de l'estompe est assez différente et nécessite un papier blanc ou plus clair. Je n'ai pas encore trouvé le papier adapté. C'est assez difficile car il faut à la fois une adéquation entre le papier et l'outil mais aussi la technique ou effet recherché. Et dans le monde du papier je n'ai pas encore tout exploré.

Voici donc mon premier essai, catastrophique avec un bon exemple de papier totalement inadapté. Impossible d'estomper le papier, trop lisse, marquait le moindre trait. Pour un croquis ça peut passer, cela donne un effet dynamique mais on ne peut aller plus loin. Le papier Lanna de chez Windsor & Newton, très agréable pour d'autres utilisations est donc à bannir.


 On remonte ses manches et on recommence sur un autre papier... Ici un papier multitechnique de chez Créa que je ne connaissais pas... Il est plus granuleux c'est déjà mieux... mais il marque encore un peu trop. Bref il va me falloir encore tester d'autres choses avant de trouver ce qui me convient. J'ai un papier Canson très beau et clair... mais j'avoue que je préférais d'abord m'essayer à cette technique avant.

A part l'estompe, ce qui est nouveau aussi c'est l'alliance sanguine sèche de chez Conté et grasse de chez Koh-i-Noor. Intéressant et à creuser. A suivre...




mardi 5 mars 2013

Peinture : un outil couleur simple et astucieux

Je viens d'expérimenter un petit outil très simple à fabriquer pour mieux percevoir les couleurs lorsque l'on peint à l'huile. Je pense qu'il peut aussi servir pour toutes les techniques de dessin ou peinture utilisant la couleur.

Bien sûr il ne faut pas que la zone soit trop petite. Ce la permet d'isoler la couleur de son contexte et de mieux la percevoir pour la reproduire ensuite sur la palette. On peut ainsi l'utiliser à la fois sur le sujet et sur la palette pour vérifier son mélange.

J'ai pris un simple carton de paquet de gâteau que j'ai perforé de deux trous à l'aide d'une perforeuse. Vous savez ce petit outil qui permet de ranger ensuite dans un classeur les  feuilles ainsi perçées.

Voici donc mon petit carton. J'ai fait deux trous mais en fait un seul suffit.






Le voici maintenant en pleine action. Il s'agit d'un sujet pour nature morte. Il y a une mandarine... j'ai placé le carton devant. Voyez comme la couleur est bien isolée. C'est tout de suite très clair je trouve.





Voilà une petite astuce très utile et à moindre frais !

mardi 26 février 2013

Peindre une nature morte : la boîte d'ombre

Beaucoup de peintres utilisent une boîte d'ombre pour peindre leur natures mortes. Mais cela peut aussi être intéressant pour le dessin d'après nature. En effet, le sujet est isolé et le noir limite les ombres, reflets intempestifs. Ce que j'aime avec cette idée aussi c'est que c'est un petit théâtre où l'on recrée presque tout :
  • on y met les objets en scène
  • on peut contrôler la lumière
  • on peut changer le décor à volonté
A terme je m'en construirai donc une mais le temps me manque pour l'instant. J'ai déjà un support actuellement plus ouvert mais intéressant aussi.

Voici trois liens où l'on peut voir cette fameuse boite d'ombre, avec même un site de vente et un autre expliquant une fabrication maison :

http://jeffhayesfinearts.blogspot.fr/2013/01/shadow-box.html

http://www.dailypaintworks.com/ArtTutorials/ArtbyteSummary/15

http://www.youtube.com/watch?v=gM8WCcrXpmM



mercredi 13 février 2013

Comment économiser ses couleurs à l'huile




Je livre ici deux astuces pour économiser les couleurs à l'huile car on le sait tous le matériel d’art est cher… et puis lutter contre le gaspillage c’est aussi un souci écologique.

Ces astuces fonctionnent pour l’huile car elle est assez stable mais pour les autres médiums j'ignore si c'est faisable.

Restes de peinture sur la palette :


Du moment que la couleur est pure et qu'elle est fraîche, on peut la récupérer sur un couteau à peindre (pas trop gros) et la replacer dans le tube. Pour cela il suffit de faire descendre la peinture à l’intérieur du tube en pressant celui-ci sur les côté en bas. Ensuite il ne reste plus qu’à remplir le vide avec la peinture sur le couteau. Et refermer son tube. Une bonne habitude à prendre en fin de séance, il vaut mieux éviter d'attendre plusieurs jours.


Vieux tubes qui ne s’ouvrent plus :


Pour les vieux tubes qui ne s’ouvrent plus et dont le bouchon est resté collé… il faut acheter des tubes vides sur internet, en pharmacie (de plus en plus difficile). On coupe avec de bons ciseaux le fond du tube usagé, avec un couteau à peindre on l’ouvre un peu, et il ne reste plus qu’à presser pour faire tomber la peinture dans le nouveau tube. On peut acheter une pince spéciale pour refermer ensuite le tube neuf. Mais en le pressant bien avec les doigts et en le retournant comme du dentifrice cela suffit je trouve. La peinture ne s’échappe pas. Il ne reste plus qu’à marquer les référence de couleur et marque au feutre indélébile et hop on peut utiliser à nouveau la couleur sans en racheter !

vendredi 19 octobre 2012

Le carnet de croquis

Me voilà retombée dans le croquis, ses plaisirs et ses difficultés.

J'aime bien prendre ce qui me tombe sous la main côté traceur et j'ai toujours un carnet... ou deux sous la main. Un petit au format A6 que j'ai toujours dans mon sac et que je peux sortir à l'envie où que je sois. Un autre au format A5.



J'aime bien le A6 car il est petit, à spirale en haut (donc pas du tout gênant pour une gauchère comme moi) et surtout parce qu'il est en papier craft. Cela donne tout de suite une ambiance, une texture agréable aux dessins. Il est édité chez Clairefontaine et ça n'est pas du tout du tout facile à trouver... Bien que les magasins beaux arts commencent à s'y mettre un peu plus, j'ai trouvé le mien chez un passionné du papier "La Mucca" un petit magasin qui propose des tas de carnets de leur création qu'ils éditent eux-mêmes, du papier maison etc.

L'autre est un Zap Book. Le format est agréable à manipuler. Je trouve le A4 ou A3 beaucoup plus encombrants sur le terrain. Le papier est recyclé et il n'est pas complètement blanc ce qui est aussi agréable. Autre chose je trouve que ce type de papier est agréable à travailler... et surtout que j'ai moins l'envie de trop peaufiner mes dessins. Sur un très beau carnet/cahier à dessin avec du joli papier, on veut tout de suite faire quelque chose d'abouti et réussi. C'est un frein à la pratique plus qu'autre chose en ce qui me concerne.

Certains font aussi des croquis sur du papier de récup type journaux, prospectus etc. Le problème c'est le côté feuille volantes. Moi j'aime bien feuilleter mes carnets pour voir mon évolution et parce que c'est aussi un outil de travail pour faire par la suite des dessins plus aboutis. Si je dois chercher partout où j'ai fourré mes idées... je sais que je ne vais pas m'en sortir, je ne retrouve pas facilement les choses même quand je range. Donc là au moins je n'ai pas à chercher trop longtemps.

Il faut penser à adapter le médium au carnet, ou le carnet au médium. Il est clair, par exemple, que si je veux croquer au lavis ou à l'aquarelle je ne vais pas pouvoir utiliser les deux carnets que je vous ai montré. Il me faudra prendre un carnet spécial avec un papier fait pour ça, c'est à dire un papier bien plus épais qui ne risque pas de se déformer ou pire se déchirer. Le lavis est une très belle technique

Certains font des carnets à thème c'est vrai que ça peut-être sympa de tout regrouper au même endroit. Mais je préfère privilégier le côté pratique car je ne me vois pas me balader avec tout une pile de carnets. D'autres font aussi des carnets de voyage... c'est quelque chose que je trouve tentant aussi... même si le voyage est au coin de la rue. Il y a toujours le risque pour moi de vouloir trop bien faire et de faire des dessins moins lâchés et moins croquis. C'est une tendance personnelle que j'essaie de corriger.

Allez hop, voici don mes croquis de ces derniers jours sur le motif d'abord :


J'ai eu beaucoup plus de temps sur le dessin du haut plutôt que sur celui du bas... et cela se voit !

Et je ne résiste pas à vous soumettre une gourmandise croquée dans tous les sens du terme cet été dans un petit troquet :


Enfin une petite série de croquis d'étude de gens dont j'aime beaucoup la personnalité, le travail, les idées. C'est fait d'après photo... et j'avoue que j'aimerai bien les rencontrer pour les croquer sur le vif !
Enfin pour ceux qui sont encore en vie. Je n'ai pas cherché la ressemblance exacte mais lâcher mon trait et me détacher d'un résultat pour être plus dans une vision sensible, émotionnelle. Ce qui ne serait pas tout à fait le cas sur un dessin plus abouti.

Ici personnage imaginaire puis Pierre Rabhi et Andrée Chédid :

Bill Mollison




Tori Amos :



mercredi 21 décembre 2011

Un peu de rangement !

Un petit article rapide pour montrer ma belle boite de rangement !
Eh oui, on accumule du matériel et puis à force on ne s'y retrouve plus dans le placard ! Surtout que le matériel de dessin comporte plein de petites choses. J'avais une grande boîte fourre tout mais c'était vite la panique malgré mes efforts. Et puis elle commençait à s'abîmer voire carrément à rendre l'âme.

Le hic c'est que je n'avais rien vu dans les magasins beaux arts pour ranger tout cela. De plus, le problème des magasins spécialisés... c'est que ce qui est conçu pour est souvent très cher. Mais on peut trouver ailleurs son bonheur...

Un petit tour chez Bricorama et j'ai trouvé ce qu'il me fallait. Un coup de bol quand même car c'était la dernière. Pour 30€ j'ai une boîte à outil solide, modulable (grâce à un système d'onglets et de rainures) et transportable même si encombrante. Résultat elle rentre dans mon placard et je peux la poser à côté de moi quand je travaille, j'ai ainsi tout sous la main ou presque. Car elle a beau être grande, non tout ne rentre pas dedans... mais presque ! Fini le capharnaüm dans mon placard. Seul soucis, mon bébé et mon grand de presque 3 ans l'adorent ! Je suis donc obligée de vite la fermer pour éviter qu'ils y mettent leurs mimines et me chipent mes trésors.

La voici :




Voilà, c'est pas mal hein !

samedi 6 août 2011

Manier la gomme

(ancien article : 13/03/2010)
Encore une fois pas de dessins postés. Non pas que je n'ai pas dessiné mais j'ai plus important à dire pour l'instant.

Beaucoup de personnes pensent que le dessin c'est avant-tout l'art de manier le crayon, le pinceau etc.  bref l'art du trait.

C'est vrai, et c'est faux en même temps.

Savoir bien manier son traceur pour faire le trait juste, de la bonne épaisseur au bon endroit etc. C'est très difficile et superbe quand on y arrive.

Mais on n'est pas obligé de penser le dessin uniquement en lignes donc en traits. On peut aussi dessiner en masses. Pour simplifier beaucoup on peut dire que cette autre approche ressemblerait à faire des tâches de différentes valeurs, de différents tons.

Cela n'est pas tout à fait où je veux en venir... et hop on regarde le titre de l'article siouplait !

Manier le crayon c'est bien mais il faut aussi savoir manier la gomme ! Le dessin c'est aussi ça, l'art de savoir gommer, enlever... sculpter son image en mettant et enlevant de la matière. Et cela est très complémentaire de l'approche en masses dont je viens de parler.

Gommer la juste quantité au bon endroit n'est pas aisé. Gommer ça n'est pas juste effacer un trait parce que mince je me suis trompé, je suis allé trop loin. Non, c'est aussi alléger un ton trop sombre ou un trait trop marqué. C'est ouvrir des blancs là où il en manque (même si on peut le faire aussi en rajoutant de la matière avec un crayon blanc, de la gouache etc.) c'est créer des dégradés, sculpter la lumière sur les formes.
C'est préserver et jouer avec le ton du papier... c'est jouer la transparence et la légèreté.

Savoir gommer est beaucoup plus important qu'il n'y paraît. Certains dessinateurs fonctionnent d'ailleurs énormément avec la gomme et dessinent presque tout avec. Je n'en suis pas encore là même si je commence à exploiter avec beaucoup de plaisir et de mieux en mieux cet outil.

Mais je devrais dire ces outils car il y a gomme et gomme. Gomme douce gomme dure, gomme mie de pain, gomme en crayon, gomme en stick, gomme en pavé etc.

Il faut apprendre à les apprivoiser, à les connaître et à les manier. Chacun a ses avantages et ses inconvénients...

Aujourd'hui j'ai testé un nouvel outil de gommage... qui en principe n'est pas fait pour cela : le patafix. Je ne vais pas énoncer ici la manière particulière de s'en servir ni ses étonnantes propriétés. Chut les magiciens ont leur secret... les artistes aussi

C'est vraiment très agréable à utiliser (et comme la gomme mie de pain... très déstressant de manier et pétrir ces petites boules dans la main) et je pense que ça va être ma gomme fétiche. En plus de permettre des choses que les gommes classiques ne permettent pas c'est quasi inusable ! Bref, le rêve quoi.